Les chapelles disparues

Pour comprendre celà, revenons en arrière. Au XVIIIsiècle, la religion est partie intégrante de la vie. Chaque chapelle, dans la ville ou dans les villages, a son chapelain (prêtre) pour y assurer l’office hebdomadaire et dire les messes quotidiennes.

Cependant, avec le recul de la religion et le fait que la fin du XIXsiècle soit marqué par une forte émigration (de 6 900 habitants en 1826 à 5 500 en 1962), un certain nombre de chapelles ont disparu.

On peut citer pour la ville :

  • la chapelle de la Providence détruite en 1982 qui se situait Place du Général de Gaulle
  • la chapelle saint Yves, Boulevard Castel, désaffectée est devenue une boulangerie.

On peut citer pour la campagne :

  • la chapelle saint Julien dans le village du Plessis Pelletier. La procession rejoignait celle de la ville sortant de la Chapelle de l’hôpital, le « baiser de la croix » ayant lieu à l’angle de la rue neuve.
  • la chapelle aux Vendeurs au Plessis Boudet dédiée à saint Tujen. Il s’agit d’une chapelle seigneuriale, dépendant d’une ancienne maison noble de Loudéac, celle du Plessix.
  • la chapelle sainte Anne aux Déserts, située près d’un manoir du même nom.
  • la chapelle saint François d’Assise au Tannouer, vendue comme bien national à la Révolution et détruite.
  • la chapelle sainte Marguerite à Launay-Grésillon. Déjà mentionnée dans un aveu rendu en 1543, il s’agissait d’une chapelle seigneuriale.
  • la chapelle saint André au Tenoquevel. La chapelle était dédiée à saint Maudez, puis à saint André.
  • la chapelle de la Belle Joie. La chapelle servait encore de grange au milieu du XXe siècle.
  • la chapelle saint Laurent à la Grande Ville Audrain.
  • la chapelle de Château Thuriau.

 

 

La perte d’une partie importante de ce patrimoine nous amène à prendre en considération et à mettre en valeur les chapelles encore existantes sur la commune.

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