L’histoire de la chapelle de l’hôpital

Il existait à Loudéac dans les années 1760, une confrérie pieuse de laïcs, « Congrégation de la Vierge Marie, de saint Joseph et de l’Ange Gardien », dont le dessein principal était d’organiser des Réunions de prières et d’instructions religieuses.

Une donation en faveur d’un hôpital a été faite le 9 juillet 1775 par Jean François LE BARON afin de créer, dans ce « gros Bourg » de Loudéac, l’hôpital souhaité un siècle plus tôt par Louis XIV.

Suite à la Création de l’hôpital, la chapelle fut construite par la Congrégation en premier lieu pour les personnes hospitalisées ainsi que pour les soignants. La cloche Joséphine Sainte Marie est mise en place.

La chapelle est bénie et ouverte au culte le 21 Juillet 1785 sous le titre de la sainte Vierge Marie, de saint-Joseph, de l’Ange Gardien et appelée désormais de « saint Joseph » ou « de l’hôpital ». La construction de cette chapelle induit la réalisation d’une nouvelle rue (la rue saint Joseph) pour permettre un accès à la chapelle depuis la rue Moncontour.

Ce n’est qu’en 1807, après l’arrivée des Sœurs de la Sagesse, et l’agrandissement de l’hôpital que ce dernier et la chapelle se retrouvent accolés.

En octobre 1821, l’hôpital fait percer une Porte derrière le chœur de façon à mettre l’hôpital en communication directe avec la chapelle.

En 2008, lors de travaux, nous avons constaté que la cloche en place, nommée Jésus Maria Joseph, avait été fondue à Rennes, par Ollivier HINET, en 1660. En effet la cloche Joséphine Sainte Marie, installée lors de la Création de la chapelle, a probablement été enlevée lors de la Revolution et fondue.

Cette Chapelle est la propriété du Centre Hospitalier du Centre Bretagne.

 

Les singularités de la chapelle

  • Clocheton
  • Tableau de Blévin (1823)
  • Peinture sous le plancher de la tribune

Les éléments classés monuments historiques

  • Statue de la Vierge
  • Statue de saint Samson

 

L’anecdote historique

Cette chapelle servit, le 29 Mars 1789, à la réunion des habitants de Loudéac qui y remplirent les cahiers de doléances pendant la Révolution. Sur ces cahiers, on y privilégie les vœux d’ordre économique plutôt que politique (suppression de la corvée des grands chemins, demande d’établissements de juridictions consulaires pour les lieux de commerce des Toiles de Bretagne et ainsi régler au mieux les litiges). C’est également dans cette chapelle que l’on désigne des députés à la Sénéchaussée de Ploërmel. Plus tard, elle abritera, pendant des années, les restes de Mercier la Vendée, lieutenant du célèbre chouan Georges Cadoudal, tué la nuit du 20 au 21 Janvier 1801 et déposé sur les marches de la chapelle Notre Dame des Vertus. Des reliques de Saint Louis, Roi de France, et de Saint Joseph ont été conservées dans la chapelle. Aujourd’hui les reliques de Saint Louis Marie Grignon de Montfort sont conservées dans la chapelle.

 

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