L’histoire de la chapelle des Parpareux

Cet édifice fut construit, vers 1840 par un habitant du village des Parpareux, nommé M. VROT, en l’honneur de la Sainte Vierge, qui paraît-il, lui serait apparue un jour à cet endroit. Ce lieu est alors fréquenté par un nombre non négligeable de pèlerins qui déposent des offrandes que le voyant s’approprie et dépense.

De telles pratiques sont désappouvées par les autorités écclésiastiques qui tentent, de nombreuses fois, d’y mettre fin.

En mai 1900 les héritiers de M. VROT mettent en vente cette chapelle et le terrain attenant. Le curé de l’époque, résolu à l’acheter propose de démolir l’édifice afin de mettre fin à cette dévotion très suspecte. Lors de la mise aux enchères, c’est M. DUAULT qui fait la meilleure offre à 680 F pour une mise à prix de 100 F. La chapelle devenue bergerie, tombe dans l’oubli et se dégrade avec le temps.

Très peu de messes ont été célébrés dans cette chapelle car le clergé refusa d’en reconnaître l’origine, pour le moins contestable, ainsi fut-elle ignorée pendant plus d’un siècle.

En 1984, les habitants décident de se rassembler en comité pour restaurer et rehabiliter la chapelle. Elle est rénovée, la toiture refaite, un clocheton est créé pour abriter une cloche et des vitraux sont créées.

Le Pardon de Notre Dame de Consolation avait lieu le dernier dimanche de juin ou le premier de juillet. Depuis 2009, il n’y a plus de pardon mais une fête de quartier, les habitants des Parpareux continuent d’animer le lieu.

 

Les singularités de la chapelle

  • Charpente dite en coque de bâteau renversé
  • Fontaine
  • Vitraux

 

L’anecdote historique

A proximité de la chapelle, il y avait une statue de la Vierge, et surtout un tronc, source, dit-on, d’un revenu juteux. Le clergé refusa absolument de célébrer un office quelconque, mais un « pardon » y fut cependant organisé, qu’on appela « Pardon des incroyants ou des incrédules ».

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