L’histoire de la chapelle Saint-Guillaume

La chapelle fut fondée en 1722 à l’initiative du prêtre Pierre GLOUX, prêtre natif du lieu. Elle est dédiée à saint Guillaume (1184-1234), évêque de St-Brieuc (1220-1234).

La chapelle a presque entièrement été reconstruite en 1775. Cette date est inscrite deux fois : au dessus de la Porte sud et sur l’un des retraits de la charpente. La chapelle, par la suite, a été agrandie d’une sacristie en 1844 et rénovée pour la première fois en 1904.

Jusqu’à la guerre 39-45, un vicaire de Loudéac, chapelain de Saint Guillaume, y célébrait la messe dominicale. Des villages des Parpareux, du Haut-Breuil ou de la Feuillée, les fideles venaient à pied, à travers la for1et, par le « Chemin de la Messe ». Après la guerre, la messe hebdomadaire se perpétua jusque dans les années 1960.

Le Pardon a lieu le dernier dimanche de juillet. Il était suivi d’une procession dans la forêt qui fut par la suite remplacée par une procession à la fontaine.

 

L’histoire de saint Guillaume

Guillaume PINCHON, naît à Saint-Alban en 1184. A 23 ans, il est prêtre, en 1220, il est élu évêque de Saint-Brieuc. Il décède en 1234.

Guillaume PINCHON est le 1er saint Breton canonisé par Rome en 1247 avant Yves HÉLARY (saint Yves) en 1347 et Louis Grignon DE MONTFORT seulement en 1947.

Il deviendra ainsi l’un des rares saints d’Armorique canonisé à Rome par le pape Innocent IV.

 

Les singularités de la chapelle

  • Poutre sur le mur au fond de la chapelle qui Porte la date de 1775
  • Croix
  • Fontaine

Les éléments classés monuments historiques

  • Statue Vierge au calvaire (XVe)
  • Statue La Vierge à L’Enfant (XVe)

 

L’anecdote historique

La fête paysanne, qui se déroulait entre et après les cérémonies religieuses, me paraissait spécialement gaie et de bon aloi : Marchands de bonbons, Sucres d’orge, rouleaux de réglisse ; sandwich avec « michauts » (« petits pains de 6 sous » à l’époque), « pain mirau », « pain de mouture », au beurre, jambon, pâté au saucisse ; galettes et crêpes ; bolées de cidre ou « bocks » de bière à 3 degrés ; jeux de boites à abattre, lapinodrome, levers de troncs ou de bottes de paille à la fourche, et surtout dernier « jeu de quilles » qu’il m’a été donné de voir, face au Bistrot où les perdants payaient la bolée de cidre […]. La grosse ombre pour moi était la vue des mendiants, enfants parfois, exhibant plaies variqueuses enormes et membres contrefaits…

Issus des « Mémoires du Pays de Loudéac »

 

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