Dans notre région aux aléas météorologiques fréquents, les calendriers de compétition des clubs de football, ainsi que les entraînements, sont régulièrement perturbés par des terrains fragilisés ou devenus impraticables. La Ville a ainsi décidé de transformer le terrain stabilisé existant au stade Louis Chevé en une surface synthétique, moins sujette aux interdictions impromptues d’accès lors des épisodes de fortes pluies, de gel et de neige.
« Avec la montée en division de nos 2 clubs à la belle notoriété avec leurs 500 licenciés et l’utilisation récurrente de nos terrains par les équipes jeunes et les établissements scolaires, il était devenu essentiel de se doter d’un tel terrain, explique Robert Bellec, adjoint aux sports. Il va permettre de préserver nos terrains d’honneur en offrant une surface d’entraînement supplémentaire aux clubs tout au long de l’année. »
Ce nouvel équipement pourra également accueillir des matchs pour les jeunes joueurs en district et permettre aux élèves du lycée voisin de fréquenter le stade dans des conditions plus confortables en période hivernale.
Du foot toute l’année
La pelouse synthétique rend la pratique du football possible à tout moment de l’année et peut être utilisée 5 fois plus que les terrains engazonnés. La surface de jeu, composée de filaments et d’un remplissage de sable et de granulats de caoutchouc, sera conçue pour reproduire les principales caractéristiques d’une surface naturelle parfaite et garantir les bonnes performances du ballon, ainsi qu’un maximum de sécurité et de restitution d’énergie pour les joueurs. « Un tel terrain nécessite tout de même de l’entretien mais en supprimant l’arrosage et la tonte hebdomadaire en saison pour nos agents, les coûts de fonctionnement seront réduits pour la Mairie » précise Anthony Kerichard, directeur des services techniques de Loudéac.
Des subventions de l’Etat et de la Région
Ce nouveau terrain s’inscrit pleinement dans le label Ville Active et Sportive obtenu par Loudéac en 2018 pour récompenser sa politique en terme de développement du sport pour tous. Ce chantier, retardé par les conditions climatiques, nécessite plus de 2 mois de travaux et un budget de 320 000 € HT financés pour près de 45 % par des aides de l’état et de la Région.