Un projet concerté
Au regard de sa situation géographique au cœur d’un nœud routier en Centre Bretagne, Loudéac est tributaire d’une délinquance itinérante qui sévit sur l’ensemble de la Région. Après plusieurs réunions préalables incluant les services de Police municipale et le Référent Sûreté de la Gendarmerie Nationale, il a été convenu que la mise en place d’un système de vidéo-protection novateur avec identification des véhicules pouvait être une solution d’assistance à enquête et un outil de dissuasion efficace. Le dispositif pourrait être opérationnel dès 2020.
Un dispositif innovant
Quels objectifs ?
L’objectif attendu du dispositif est de contribuer, en complément des moyens déjà mis en place, à rendre les rues et places plus sûres.
Ce déploiement présente un double objectif. Le premier est de dissuader les personnes mal intentionnées de passer à l’acte. Le second est, en cas d’anomalie ou d’infraction, d’alerter immédiatement les forces de l’ordre. En cas de délit grave, le travail des officiers de la police judiciaire sera facilité par l’exploitation des images enregistrées.
Le dispositif peut également être utilisé pour réguler le trafic routier avec notamment l’installation de radars pédagogiques en entrée de ville. Il servira également à signaler aux services d’intervention et de secours les situations anormales constatées sur l’espace public (personne en difficulté, incendie, obstacle…).
La vidéo-protection n’a pas vocation à remplacer la présence nécessaire des policiers dans les rues. Elle représente une source d’information complémentaire pour la sécurité de chacun.
Patrice Debois, chef de la Police municipale.
Quelles implantations ?
Par la situation centrale de Loudéac, plusieurs ronds-points d’entrée de ville comptent plus de 10 000 passages de véhicules par jour. Les périmètres vidéo-protégés retenus en priorité seront donc autour de ces axes les plus fréquentés.
Quel accès aux images ?
Ce nouveau dispositif permettra de centraliser l’ensemble des flux vidéo vers un lieu unique. La visualisation des images n’est possible que sur réquisition dans le cadre d’une enquête. Un arrêté préfectoral désigne les personnes habilitées à visionner les images : des agents assermentés et soumis au respect du secret professionnel et à l’obligation de discrétion des fonctionnaires territoriaux.
« Ce dispositif novateur sur tout le grand Ouest sera un outil supplémentaire pour les forces de l’ordre et les instances locales de prévention de la délinquance afin d’améliorer le cadre de vie de tous les habitants »
Major Le Mée, chef de la brigade de gendarmerie de Loudéac.